Alimentation : sommes-nous prêt-e-s à changer ?

Le cycle 2 de l’Assemblée citoyenne pour le climat démarre ce 21 octobre. Après l’habitat, c’est l’alimentation qui sera au cœur des discussions. Pendant 3 mois, de nouveaux citoyennes et citoyens devront répondre à la question « Comment faire pour permettre à tous les Bruxelloises et Bruxellois de passer à une alimentation plus durable et qualitative à l’horizon 2050 ? ». Le sujet est en effet étroitement lié à la question du réchauffement climatique. Et ce que nous mangeons et mangerons aura un impact sur la planète.

(c) Xavier Claes

L’alimentation a un impact très direct sur le réchauffement climatique : l’agriculture, la production et la consommation alimentaires produisent des émissions de gaz à effet de serre. Ce phénomène est mondial et la Région de Bruxelles, ses citoyen-ne-s, ses politiques et ses entreprises, ont un rôle à jouer pour tenter de les réduire.

L’alimentation représente une part importante des émissions de GES. Ces émissions proviennent de la production agricole avec l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides et de la mécanisation agricole ; du transport des aliments depuis les régions de production (par route, bateaux, avions etc.) ; des usines de transformation, de production d’emballages, très énergivores ; de la consommation de la viande rouge (la production de viande demande beaucoup d’eau) et de produits laitiers et du gaspillage.

Le sujet de l’alimentation a été choisi par des participant-e-s du cycle 1 de l’Assemblée pour le climat, car c’est un sujet crucial pour l’avenir de la Région. A Bruxelles comme dans la plupart des villes, l’approvisionnement alimentaire est en effet fortement dépendant des importations dans la mesure où les terrains agricoles sont rares et servent qu’à une consommation très marginale. D’un autre côté, l’alimentation est le secteur économique le plus pourvoyeur d’emplois et celui contribue le plus à la richesse du pays.

Pour réduire l’impact de notre alimentation sur le réchauffement climatique, il faut faire évoluer notre régime alimentaire. Comment y parvenir ? A quelles conditions acceptables et justes pourrait-on collectivement y arriver ? C’est à ces questions complexes qu’une série de citoyennes et citoyens devront répondre.